9. Juli 2024
Faisant à l’origine office de logement militaire pendant la Seconde Guerre mondiale au toit bas et de nombreuses petites pièces, le bureau londonien O’Sullivan Skoufoglou Architects a transformé un bungalow berlinois en une villa moderne de trois étages. Le maître d’ouvrage, qui n’est autre que le frère de Jody O’Sullivan, qui dirige le bureau londonien avec Amalia Skoufoglou, a accordé une grande importance aux matériaux naturels et de qualité. Ce fil rouge explique pourquoi le bureau a opté pour la brique silico-calcaire venant du sud de l’Allemagne et les briques de Belgique ainsi que pour les lames de bois durables du fabricant suisse Bauwerk Parkett.
« Avant les travaux, la famille avait vécu pendant 15 ans dans cette maison à un étage avec un toit en croupe et un intérieur plutôt cellulaire », explique M. Skoufoglou. Les enfants étant désormais adultes, la famille a décidé de faire rénover la maison en lui offrant la flexibilité et l’intimité nécessaire tout en exploitant le potentiel du terrain prédestiné en périphérie de Berlin Grunewald.
Pour ce faire, le toit a été remplacé par une nouvelle structure de deux étages en bois durable, dont la forme confère à l’ensemble une apparence robuste : « L’étage est constitué d’une structure en bois qui a été fabriquée en grande partie en dehors du chantier et montée en seulement deux semaines », explique le bureau O’Sullivan Skoufoglou Architects. La maison d’origine a été conservée, à l’exception de quelques modifications architecturales mineures. Le bâtiment est chauffé et refroidi par la géothermie et l’énergie solaire et ne nécessite aucun combustible fossile. La villa urbaine se caractérise par ses façades en calcaire de Dietfurt, à savoir l’une des plus anciennes carrières du sud de l’Allemagne, et la maçonnerie en briques de Belgique, enduite de mortier de chaux clair. Le bureau O’Sullivan Skoufoglou Architects tenait à créer des surfaces durables et solides qui se patinent au fil des ans. Le projet est synonyme d’une architecture qui s’unit au paysage environnant.
Compte tenu de la forme allongée de la maison, l’agencement intérieur a demandé aux architectes de faire preuve d’une bonne dose de créativité. Ils ont créé un atrium central recouvert de bois qui s’étend sur tous les étages. L’escalier principal est quant à lui adjacent et parallèle à cet espace aérien. « Nous avons imaginé faire de ce nœud central le centre de l’habitat. Il devait à la fois réunir la famille et permettre à chaque membre d’être seul et de s’adonner à diverses activités », indique A. Skoufoglou pour expliquer le principe de l’équilibre entre intimité, ouverture et mise en réseau.
L’entrée, encadrée de dalles en calcaire, se trouve légèrement en retrait dans le plan de la maison. Derrière s’ouvre le hall d’entrée avec la cage d’escalier qui, grâce à un puits de lumière et des fenêtres allant du sol au plafond, est clair et accueillant et relie les étages de la maison. Au rez-de-chaussée, un grand salon se prolonge d’un côté, donnant accès à l’extérieur par deux portes vitrées encadrées de bois chaleureux. L’autre côté donne sur la cuisine, la salle à manger et un autre espace de vie. Le premier étage regroupe trois chambres autour de l’espace aérien. Le dernier étage abrite quant à lui une salle de yoga, un bureau et une salle de jeux.
Les lames de la Silverline Edition sont soigneusement sélectionnées à la main sur des chênes particulièrement droits. La coupe des lames se traduit dans des lignes droites et fines dans le sens de la longueur. Les lames de parquet aux veines si calmes sont extrêmement rares dans cette longueur. En effet, les chênes poussent particulièrement lentement et ont besoin de décennies pour pouvoir fournir le format généreux de la Silverline Edition. La longueur impressionnante de ces lames extra larges de près de trois mètres est en outre soulignée par les chanfreins spéciaux qui courent tout autour de la lame. Les parquets grand format ne pardonnent aucune erreur de fabrication. C’est pourquoi la fabrication de chaque lame de la Silverline Edition est confiée à l’équipe de maîtres artisans suisses de Bauwerk Parkett, laquelle garantit la qualité exclusive des produits.
La conception des escaliers a également trouvé écho dans une solution Bauwerk Parkett. Les escaliers en bois ont la même couleur, le même traitement de surface et le même degré de brillance que le parquet, créant ainsi des transitions fluides. Par ailleurs, grâce à une technique de production unique, Bauwerk Parkett parvient à « plier » les nez de marche sans les endommager, créant un escalier qui semble être fait d’une seule pièce de bois.